La formation des réservoirs d’eau

Introduction

L’eau douce est en quantité suffisante pour alimenter l’ensemble de l’humanité, seulement la répartition des réservoirs d’eau est très inégale à l’échelle mondial.

  • Quels sont les différents réservoirs d’eau.

  • Comment se forment les réservoirs d’eau.

I – Formation des réservoirs superficielles d’eau.

La majeure partie du climat marocain est considérée comme aride à semi-aride. Parmi les 150 milliards de m³ des précipitations annuelles, seul 29 milliards de m³ sont utilisées.

1 – la relation entre les précipitations et les réservoirs superficielles d’eau.

  • Exercice :

Les eaux superficielles désignent l’eau qui s’est accumulé à la surface de la terre sous forme de : rivières, lacs, barrages… Les précipitations constituent la plus importante source d’eau douce superficielle. Ces précipitations ont des formes différentes comme : La pluie, la rosée, la neige…

Q-1 – Extraire du texte les différentes formes de précipitations qui atteignent la surface de la terre.

Q-2 – Quelle est la destinée des précipitations qui tombent à la surface de la terre.

Q-3 – Déterminer la quantité des précipitations qui atteignent la surface et qui peut être utilisée.

Q-4 – Citer d’autre sources d’eau superficielle.

+ Correction :

R-1 – Les différentes formes de précipitations qui atteignent la surface de la terre sont : la pluie, la rosée, la neige, les grêles…

R-2 – Après avoir atteint la surface de la planète, l’eau des précipitations :

  • Peut ruisseler à la surface de la terre sous forme de rivières.

  • Peut-être absorbée par la terre pour former de l'eau souterraine.

  • Peut s’accumuler sur les sommets des montagnes sous forme de neige et glace.

  • Peut-êtreabsorbée par les plantes, puis elle s’infiltre sous forme de transpiration.

  • Peut tomber dans les mers, les océans.

R-3 – On ne peut pas exploiter toute la quantité d’eau qui tombe sous forme de précipitations, car une grande partie est perdue par : évaporation et transpiration, ou elle tombe dans les mers et les océans.

Quant à la partie restante, elle est transférée dans des réservoirs d’eau souterrains, ou forme des eaux de surface (rivières, lacs, barrages, glaciers au sommet des montagnes), qui est la partie utilisable. Cette partie est appelée précipitation efficace :

Précipitation efficace = Somme des précipitations – (Eau évaporée + Eau transpirée + Eau qui tombe dans les océans et les mers).

R-4Autres sources d’eau superficielle :

  • La fonte des glaces et des neiges qui s’accumulent sur les sommets des montagnes.

  • L’eau souterraine s’infiltre à la surface de la Terre.

Bilan : Les précipitations sont la source la plus importante d’eau douce superficielle. Cependant, toute l’eau qui résulte des précipitations ne peut pas être stockée, car une grande partie de celle-ci est perdue par évaporation, transpiration, ou elle tombe dans les mers et les océans.

La partie qui reste se transforme en réservoirs d’eau souterrains ou en eau de surface, qui peuvent être utilisés par l’Homme, et on parle de précipitations efficaces.

En plus des précipitations, l’eau de surface peut résulter de la fonte de la neige et de l’eau souterraine qui s’infiltre à la surface.

2 – Quelques techniques de stockage des eaux superficielles

  • Exercice :

La moyenne annuelle des précipitations au Maroc est au alentour de 350 mm. Mais il faut plus que les précipitations dépassent la moyenne de 500 mm pour que le Maroc ne connaît pas une pénurie d’eau.

Le volume des précipitations qui tombe au Maroc est estimé par 150 milliards de m³, et le Maroc ne profite que de 23.5 milliards de m³, et qui est généralement stocké au niveau des barrages.

Q-1 – Citez quelques problèmes que connaissent les eaux superficielles au Maroc ?

Q-2 – Calculez le pourcentage des eaux superficielles perdues au Maroc.

Q-3 – Proposez quelques solutions pour diminuer la perte des eaux superficielles.

Le tableau suivant présente quelques données qui concerne les eaux superficielles au Maroc.

Le nombre des barrages au Maroc 112
Le volume d’eau stocké par ces barrages 16.5 milliards de m³
Entre 1972 et 1996 les besoins en eau au Maroc ont doublé 5 fois 840 millions de m³, 60 % est fournie par les eaux superficielles
La production de l’énergie électrique 2350 millions de Kwh par an
L’arrosage des terres agricoles Presque 1 million d’hectare

le tableau suivant présente de données sur la capacité de stockage de quelques barrages au Maroc en million de m³.

Barrage Al wihda Al massira Idriss le 1er Wad el makhazine
Capacité de stockage 3712.1 2744.4 1156.8 744.3

Q-4 – A l’aide de ces deux tableaux, expliquez l’importance de la construction des barrages.

R-1Quelques problèmes que connaissent les eaux superficielles au Maroc :

  • Le manque de précipitations.

  • L’irrégularité temporelle et spatiale des précipitations.

  • Augmentation contenue de la demande en eau, à cause de l’augmentation démographique.

  • La pollution des eaux.

  • La perte des eaux superficielle par évaporation et par infiltration souterraine.

R-2 – Le volume des eaux superficielle perdue est : 150 m³ – 23.5 m³ = 126.5 m³.

Donc le pourcentage des eaux perdues est (126.5 / 150) x 100 = 83.33 %.

R-3 – Quelques solutions pour diminuer la perte des eaux superficielles :

  • L’utilisation rationnelle de l’eau.

  • Ne pas polluer les ressource en eau.

  • La construction de barrages supplémentaires, et le nettoyage des barrages anciens.

R-4 – La construction des barrages est une mesure très importante pour améliorer et augmenter les réserves d’eaux superficielles.

Les eaux des barrages sont utilisées pour :

  • Fournir l’eau potable aux habitants.

  • L’arrosage des terres agricoles.

  • La production de l’énergie électrique.

II – Formation des réservoirs d’eau souterrains.

1 – Nature géologiques des aquifères

La figure représente un schéma simplifié d’une coupe géologique au niveau d’un aquifère.

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Q-1 – Déterminer la nature géologique des aquifères dans la figure, et proposer une définition aux aquifères.

Q-2Quels sont les types de nappes observées dans la figure.

R-1 – L’aquifère observée dans la figure est le sable.

Un aquifère est un sol ou une roche réservoir originellement poreuse ou fissurée, contenant une nappe d’eau souterraine et suffisamment perméable pour que l’eau puisse y circuler librement. Les aquifères se caractérisent par leur perméabilité et leur porosité.

R-2On observe deux types de nappe dans la figure :

  • La nappe libre :est une nappe peu profonde, qui est directement alimenté par les pluies par infiltration.

  • La nappe captive :est une nappe surmontée par une formation peu perméable, elle est difficilement rechargée.

2 – Étude expérimental de la perméabilité et de la porosité

La figure suivante montre le montage expérimental utilisé dans l’étude de la porosité et de la perméabilité.

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Protocole expérimental :

  • On ouvre le robinet R1. L’eau va monter dans l’échantillon de sable, et lorsqu’il arrive à la surface, on ferme R1. La porosité totale est équivalente au volume d’eau qui s’est infiltré dans l’échantillon étudié (V1).

  • On enlève le tube (T1) de la burette A, puis on ouvre R1. L’eau va s’écouler progressivement dans le bécher. On enregistre le temps t1 équivalent à l’écoulement de la première goutte d’eau, et le temps t2 équivalent à l’écoulement de la dernière goutte d’eau de l’échantillon. Le volume d’eau V2 qui s’accumule dans le bécher est équivalent à la porosité efficace.

  • Le volume d’eau V1 – V2 est équivalent à la capacité de rétention d’eau par l’échantillon de roche étudié.

Le tableau suivant présente les résultats expérimentaux pour 3 échantillons de roches (en ml/100 g).

Échantillon 1 Échantillon 2 Échantillon 3
V1 5 21 27
V2 3 11 12
t1 (s) 10 15 25
t2 (s) 13 40 120

Q-1 – Définissez la porosité et la perméabilité.

Q-2 – Calculez la perméabilité et la capacité de rétention d’eau des 3 roches.

R-1- Définitions :

    • La porosité totale :est le volume total de l’eau qui remplie de la roche.

    • La porosité efficace : est le volume d’eau qui s’écule de la roche sous l’effet de la gravité.

    • La capacité de rétention d’eau : est le volume d’eau retenu par la roche après écoulement de l’eau sous effet de la gravité.

  • La perméabilité : est l’aptitude d’une roche à laisser passer l’eau.

R-2 – Calcule de la perméabilité et de la capacité de rétention d’eau.

Échantillon 1 Échantillon 2 Échantillon 3
Perméabilité V2 / (t2 – t1) 1 0.44 0.12
Capacité de rétention d’eau (V1V2) 2 10 15

3 – Les aquifères karstiques

Les aquifères karstiques se forment par dissolution des roches carbonatées (calcaire) au contact de l’eau acide qui résulte de l’acidification des pluies. L’eau acide dissout ainsi le carbonate de calcium de la roche (calcaire)et le transporte et l’évacue vers les cours d’eau. Elle élargit progressivement les vides dans lesquels elle circule jusqu’à créer de véritables chenaux qui facilitent l’infiltration et accentuent le processus de karstification.

La figure suivante montre un schéma simplifié d’un aquifère karstique.

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Exercice :

Le tableau suivant montre le volume des précipitations annuelles et l’évolution de niveau piézométrique de la nappe dans deux régions (A et B) très éloignée entre elles.

Année 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962
A Précipitation (mm) 870 120 950 750 802 901 1005 1125
Niveau piézométrique (m) – 110 – 113 – 116 – 119 – 125 – 131 – 135 – 137
B Précipitation 245 25 160 200 340 321 451 297
Niveau piézométrique (m) – 20 – 36 – 35 – 35 – 32 – 27 – 26 – 25.5

Q-1 – Analyser les données du tableau.

Q-2 –Sachant que l’eau pompée de la nappe A est inférieur à l’eau qui infiltre dans le sol, comment peut-on expliquer la diminution continue du niveau piézométrique ?

Q-3Quel est le type de la nappe A ?

Q-4Comment peut-on expliquer l’oscillation du niveau piézométrique de la nappe B ?

Q-5Quel est le type de la nappe B ?

Correction :

R-1 – Analyse :

  • Dans la région A : on remarque que le niveau piézométrique diminue continuellement avec le temps, malgré la chute importante des plantes.

  • Dans la région B : on remarque que le niveau piézométrique diminue durant les années arides et augmente durant les années pluvieuses.

R-2 – La diminution continue du niveau piézométrique et due au fait que l’aquifère dans cette région est surmonté par des roches imperméables, qui empêchent le passage d’eau d’infiltration vers la nappe.

R-3 – La nappe A est une nappe captive.

R-4 La diminution du niveau piézométrique dans la région B est due à l’utilisation des eaux de la nappe et au manque des précipitations. Mais, durant les années pluvieuses l’eau de pluie s’infiltre vers la nappe ce qui induit l’augmentation du niveau piézométrique.

R-5 – La nappe B est une nappe libre.

Série 2: Exercices: Réalisation de carte paléogéographique d’une région

Exercices

Exercice 1 :

L’étude granulométrique de deux échantillons de sable a donné les résultats présentés par le tableau suivant.

Diamètre des grains Pourcentage
Région A Région B
0.63 – 0.80 1.5 -
0.5 – 0.63 4 -
0.4 – 0.5 9 -
0.315 – 0.40 10 1
0.250 – 0.315 9 5.5
0.2 – 0.25 9.5 12
0.16 – 0.20 11 41.5
0.125 – 0.16 15.5 25
0.1 – 0.125 15 10.3
0.08 – 0.1 9 3
Total 93.55 98.3

Q-1 – Réaliser l’histogramme et la courbe cumulative de ces deux échantillons.

Q-2 – Déterminer le degré de classement de ces deux échantillons.

Q-3 – Sachant que ces deux échantillons appartiennent à deux régions différentes d’un cours d’eau, Quel est l’échantillon le plus proche de l’aval ?

Exercice 2 :

Durant une sortie géologique, des élèves ont pris deux échantillons de sable de deux régions différentes (A et B).

Pour connaître le facteur de transport et le milieu de sédimentation de chaque échantillon, les élèves ont réalisé une étude morphologique pour ces échantillons. Le tableau suivant montre les résultats obtenus.

NU EL RM
Sable A 146 38 16
Sable B 20 118 62

Q-1 – Quel est le facteur de transport des grains : RM et EL.

Q-2 – Calculer le pourcentage de chaque type de grains de quartz pour chaque échantillon.

Q-3 – Quel est le facteur de transport et le milieu de sédimentation de chaque échantillon ?

Exercice 3 :

Le schéma suivant présente une colonne stratigraphique (à droite) avec schéma détaillé de la structure du sable rocheux.

bac svt maroc  Réalisation de carte paléogéographique d’une région

Q-1 – Décrire la colonne stratigraphique.

Q-2 – Quelles sont les structures sédimentaires observées dans le schéma détaillé ?

Q-3 – Que peut-on déduire de ces structures stratigraphiques ?

Correction

Exercice 1 :

R-1 –

  • Calcule des valeurs cumulatives :

Diamètre des grains Région A Région B
Pourcentage % cumulative % % cumulative
0.63 – 0.80 1.5 1.5 - -
0.5 – 0.63 4 5.5 - -
0.4 – 0.5 9 14.5 - -
0.315 – 0.40 10 24.5 1 1
0.250 – 0.315 9 33.5 5.5 6.5
0.2 – 0.25 9.5 43 12 18.5
0.16 – 0.20 11 54 41.5 60
0.125 – 0.16 15.5 69.5 25 85
0.1 – 0.125 15 84.5 10.3 95.3
0.08 – 0.1 9 93.5 3 98.3

  • Réalisation des histogrammes et des courbes cumulatives.

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R-2 –

  • Calcule de l’indice de Trask pour l’échantillon A :

S0 = √(Q3 / Q1) = √(0.18 / 0.1425) = 1.12.

Donc cet échantillon a un classement très bon.

  • Calcule de l’indice de Trask pour l’échantillon B :

S0 = √(Q3 / Q1) = √(0.28 / 0.1125) = 1.58.

Donc cet échantillon a un classement moyen.

R-3 – La région la plus proche de l’aval est la région A, car le sable des régions proches du l’aval a généralement un classement plus bon que le sable de l’amont. En plus le sable proche de l’aval contient des quantités plus grandes des grains de petite taille (ce qui est constaté dans le sable de la région A ; absence des grains qui ont un diamètre plus grand que 0.4mm).

Exercice 2 :

R-1 – Le facteur de transport des grains EL est l’eau, et le facteur de transport des grains RM est le vent.

R-2 – Calcule des pourcentages :

NU EL RM
Sable A 73 % 19 % 8 %
Sable B 10 % 59 % 31 %

R-3

  • L’échantillon A : On constate que le pourcentage des grains NU (73 %) est plus grand que les autres type de grains de quartz, donc ce sable n’est pas transporté ou transporté sur une faible distance dans un milieu fluviatile ou glacial.

  • L’échantillon B : On constate que le pourcentage des grains EL (73 %) est le plus grand, donc ce sable transporté sur une moyenne à grande distance dans un milieu fluviatile (ou plage).

Exercice 3 :

R-1 – Cette colonne stratigraphique est constitué par la superposition de quatre strates sédimentaires : le calcaire, le marne, le sable rocheux et le conglomérat.

R-2 – On observe deux structure sédimentaire dans la strate du sable rocheux :

  • Les traces des êtres vivants.

  • Les rides du courant.

R-3 –

  • Les rides du courant indiquent un milieu aquatique de faible profondeur et perturbé. Et puisque les rides sont asymétriques, alors on peut déduire que le sens prédominant du courant était de gauche à droite.

  • Les traces des êtres vivants permettent de distinguer le toit de la strate.

Série 3: Exercices: Préparation à une sortie écologique

Exercices :

Exercice 1 :

La figure suivante présente un schéma, réalisé par un élève, qui montre les résultats de recensement des plantes dans une forêt.

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique

Q-1Calculez l’abondance du chêne liège.

Q-2 – Calculez la fréquence pour chaque plante.

Q-3 – Déterminez l’indice de fréquence pour chaque plante, que peut-on déduire ?

Exercice 2 :

A – Durant une sortie écologique, des élèves ont réalisé une étude statistique de la faune qui vie le long d’un cours d’eau, et ils ont aussi déterminé les caractéristiques de chaque station de recensement.

Le tableau suivant représente les résultats obtenus.

Nombre du recensement 1 2 3 4 5 6 7 8
Caractéristiques des stations de recensement Vitesse du courant (cm/s) 5 20 140 120 15 30 70 60
Sol S S-Gp Gg Gi S-Gp Gp Gg Gi
Profondeur 30 30 25 10 40 20 20 15
Température (C) 6.4 6.4 6.2 6.2 6.4 6.4 6.3 6.3
Faune Planaire 18 2 54 24 18
Gammare 4 18 2 8 27 41 34
Plécoptères 4 1 1 13 7 1
Chironomes 27 5 18 3 7 4
Gerris 2

— : absence de l’espèce

S : sable ; Gp : petit gravier ; Gg : Gros gravier ; Gi : grand gravier sinueux.

Q-1 – Comparez la densité relative entre Gammare et Gerris.

Q-2 – Réalisez l’histogramme et la courbe de fréquences.

Q-3 – Interprétez la courbe obtenue.

Q-4Déterminez la station qui ne contient aucune espèce, et spécifiez la cause de l’absence de la faune dans cette station.

Q-5 – Déterminez les caractéristiques du milieu les plus convenables pour : Gerris et Gammare.

B – La figure 1 présente les résultats d’une étude statique réalisée au niveau d’un cours d’eau, et la figure 2 représente quelques espèces utilisées pour la détermination de la qualité des cours d’eau.

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique

Q-6 – Déterminez la qualité d’eau dans les trois stations. Justifiez votre réponse.

Q-7 – Proposez une explication de la différence de la qualité d’eau entre :

  • La station A et la station B.

  • La station B et la station C.

Correction :

Exercice 1 :

R-1 – Calcule de l’abondance du chêne liège :

  • A = Nombre des arbres de chêne liège / La superficie

  • A = 13 / 160 000 = 0.000081.

R-2 – Calcule des fréquences :

    • F = (4/4) x 100 = 100 %.

    • F = (3/4) x 100 = 75 %.

    • F = (1/4) x 100 = 25 %.

R-3- Determination de l’indice de fréquence :

  • Chêne liège : V.

  • Poirier : IV.

  • Lavande : III.

Donc le chêne liège et le poirier sont des plantes caractéristiques du milieu, alors que la lavande est une plante accompagnante.

Exercice 2 :

R-1 –

      • d = (134/343) x 100 = 39.06 %.

      • d = (2/343) x 100 = 0.58 %.

On constate que la densité de Gammare est plus grande que la densité de Gerris.

R-2 –

    • Planaire : (5/8) x 100 = 62.5 %.

    • Gammare : (7/8) x 100 = 87.5 %.

    • Plécoptère : (6/8) x 100 = 75 %.

    • Gerris : (1/8) x 100 = 12.5 %.

    • Chironomes : (6/8) x 100 = 75 %.

    • Planaire : IV.

    • Gammare : V.

    • Plécoptère : IV.

    • Gerris : I.

    • Chironomes : IV.

  • Réalisation de l’histogramme et la courbe de fréquence :

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique
Q-3 – On constate que la courbe réalisée est plurimodale, donc la faune recensée appartient a des stations non homogènes.

Q-4 – La station qui ne contient aucune espèce est la station 3. La cause de l’absence des espèces dans la station 3 est la grande vitesse du courant.

Q-5Les caractéristiques du milieu les plus convenables pour :

Espèce Vitesse du courant Sol Profondeur
Gerris 5 Sable 15
Gammare 70 Gros gravier 30

Q-6 La qualité de l’eau dans les trois stations :

  • Station A : Eau propre (bonne qualité), car elle contient l’espèce Perle.

  • Station B : Eau polluée, car elle contient les espèces : Aselle, Éristale, Sangsue.

  • Station C : Eau moyennement polluée, car elle contient les espèces : Gammare et Éphémères.

Q-7 – La différence de la qualité d’eau entre :

  • La station A et la station B : est le rejet des déchets polluants au niveau de la station A.

  • La station B et la station C : est l’auto-épuration de l’eau polluée.

Série 2: Exercices: Préparation à une sortie écologique

Exercices :

Exercice 1 :

La figure suivante présente un schéma de la stratification verticale dans une forêt.

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique

Q-1 – Déterminez les noms des strates A, B et C.

Q-2 – Quels sont les critères prise en considération dans la détermination de ces strates ?

Le tableau suivant montre les résultats de l’étude statistique, réalisée par des élèves dans la forêt de Mamora, des espèces végétales qui se trouvent dans les strates A, B et C.

R1 R2 R3 R4 R5 R6 Fréquence Indice de fréquence
A Chêne liège + + + + + +
Lentisque - - + + + +
Pyrus - + - + - +
B Ulex + - + + + +
Spartier + + + + + +
Cytise - + - + + -
Espècenon déterminée - - + - + -
C Asphodèle + + + + + +
Drimia + + - + + -
Graminées + + + + + +

Q-3 Citez les étapes d’inventaire des plantes dans la forêt.

Q-4 – Complétez le tableau.

Q-5Réalisez et interprétez l’histogramme et la courbe de fréquence (la variation du nombre des espèces par rapport aux indices des fréquences).

Exercice 2 :

Le tableau suivant présente les résultats d’une étude statistique réalisée durant une sortie scolaire près d’une rivière.

Plantes R1 R2 R3 R4 R5 R6 Fréquence Indice de fréquence
Potamot crépu - - + + + +
Potamot perfolié + + + + + +
Potamot nageant - + + + + +
Nénuphar jaune - - - + + +
Némphéa blanc + - + + + +
Hippuris vulgaire - - + - + +
Potamot serré - + + - + +
Hydrocharis des grenoulles - - + + + -
Elodée du Canada + + - - - +
Sparaganier simple + + + - - +
Sparaganier rameux - - - + - +
Alisma plautin - + - - - -
Potamot sagitaire + - - + - -
Lentille d’eau + - + + + +
Myriophylle en épi - - - + + +
Potamot flottant - - + - + +
Vallisnerie spiralée - + - + - +

Q-1 – Complétez le tableau.

Q-2 – Réalisez et interpréter l’Histogramme et la courbe des fréquences.

Q-3 – Déterminez deux plantes qui caractérisent le milieu étudié.

Correction :

Exercice 1 :

R-1A : La strate arborescente ; B : La strate arbustive ; C : La strate herbacée.

R-2 – Pour déterminer ces strates, on se base sur les caractéristiques de l’appareil végétatif, comme la hauteur et la souplesse de la tige.

R-3 – Les étapes d’inventaire des plantes :

  • La détermination des stations homogènes.

  • La détermination de l’aire minimale de relevé.

  • La réalisation des relevés.

R-4

R1 R2 R3 R4 R5 R6 Fréquence % Indice de fréquence
A Chêne liège + + + + + + 100 V
Lentisque - - + + + + 50 III
Pyrus - + - + - + 50 III
B Ulex + - + + + + 83 V
Spartier + + + + + + 100 V
Cytise - + - + + - 50 III
Espècenon déterminée - - + - + - 33 II
C Asphodèle + + + + + + 100 V
Drimia + + - + + - 66 IV
Graminées + + + + + + 100 V

R-5 –

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique

Interprétation : On constate que la courbe obtenue est plurimodale, donc les relevées appartiennent à des groupes végétaux hétérogènes.

Exercice 2 :

R-1

Plantes R1 R2 R3 R4 R5 R6 Fréquence Indice de fréquence
Potamot crépu - - + + + + 66 IV
Potamot perfolié + + + + + + 100 V
Potamot nageant - + + + - + 66 IV
Nénuphar jaune - - - + + + 50 III
Némphéa blanc + - + + + + 83 V
Hippuris vulgaire - - + - + + 50 III
Potamot serré - + + - + + 66 IV
Hydrocharis des grenoulles - - + + + - 50 III
Elodée du Canada + + - - - + 50 III
Sparaganier simple + + + - - + 66 IV
Sparaganier rameux - - - + - + 33 II
Alisma plautin - + - - - - 16 I
Potamot sagitaire + - - + - - 33 II
Lentille d’eau + - + + + + 83 V
Myriophylle en épi - - - + + + 50 III
Potamot flottant - - + - + + 50 III
Vallisnerie spiralée - + - + - + 50 III

R-2

bac svt maroc  Préparation à une sortie écologique

On constate que la courbe obtenue est unimodale, donc les relevés sont réalisés dans unmilieu homogène.

R-3 – Parmi les plantes caractéristiques du milieu, on cite : Potamot perfolié et Lentille d’eau.