Transmission de l’information génétique au cours de la reproduction sexuée

Introduction

La reproduction sexuée permet aux espèces de se perpétuer en assurant une diversité génétique au sein d’une même espèce.

  • Comment l’information génétique est-elle transmise au cours de la reproduction sexuée ?
  • Comment la reproduction sexuée assure-t-elle la diversité génétique ?

I – Caractéristique de la reproduction sexuée

1 – Étapes de la reproduction sexuée

La figure suivante montre un schéma simplifié qui illustre les étapes de la reproduction sexué.

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Q – Déterminez les étapes de la reproduction sexué.

R – La reproduction sexuée est caractérisé par l’alternance de la gamétogenèse qui conduit à la formation des gamètes, et la fécondation qui conduit à la formation de l’œuf.

2 – Comparaison entre le caryotype d’une spermatogonie et d’un spermatozoïde

La figure suivante montre deux caryotypes chez l’homme (a : caryotype d’un spermatozoïde, b caryotype d’une spermatogonie), et les étapes de la spermatogenèse (c).

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Q – Comparez entre les deux caryotypes, que peut-on déduire ?

R – La spermatogonie contient 46 chromosomes organisés en paires (cellule diploïde). Chaque paire de chromosomes homologues est constituée par un chromosome hérité de l’un des parents et un chromosome hérité de l’autre parent.

Les gamètes contiennent n=23 chromosomes et sont donc des cellules haploïdes.

Durant la gamétogenèse il a production de cellules haploïdes, les gamètes, à partir de cellules diploïdes. Ceci se fait par la méiose qui réduit le nombre de chromosomes par la moitié.

Bilan : La reproduction sexuée est caractérisée par l’alternance de la méiose ( qui diminue de moitié le nombre de chromosomes) et de la fécondation (qui rétablit le nombre de chromosomes). c’est donc grâce à l’alternance de ces deux mécanismes dans le cycle de développement que le caryotype est maintenu au cours des générations.

II – Le déroulement de la méiose

1 – Évolution de la quantité d’ADN au cours de la méiose

La figure suivante montre l’évolution de la quantité d’ADN au cours de la méiose.

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Q – décrivez l’évolution de la quantité d’ADN au cours de la méiose

R – On constate sur la courbe que la quantité d’ADN dans la cellule évolue comme suivant :

  • Durant l’interphase : la quantité d’ADN est constante durant la phase G1 (=q), elle est doublée durant la phase S (q ≤ quantité d’ADN ≤ 2q), et elle est constante durant la phase G2 (=2q).
  • Durant la méiose : qui est une succession de deux divisions cellulaire :

2 – Les étapes de la méiose

La méiose se déroule dans les organes sexuels (gonades), elle se déroule selon les étapes suivantes :

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Division réductionnelle : peut être divisée en 4 étapes :

  • La prophase I : se caractérise par :
  • La métaphase I : les paires de chromosomes homologues sont disposés sur le plan équatorial de la cellule de telle manière que les centromères sont de part et d’autre du plan équatorial.
  • L’anaphase I : Séparation et migration des chromosomes homologues vers chacun des pôles de la cellule.
  • La télophase I : se caractérise par :

Division équationnelle : peut être divisée en 4 étapes :

  • La prophase II : se caractérise par :
  • La métaphase II : les chromosomes s’alignent une nouvelle fois à l’équateur de la cellule.
  • L’anaphase II : les chromatides de chaque chromosome se séparent et se dirigent chacune vers un pôle de la cellule.
  • La télophase II : se caractérise par :

III – Rôle de la méiose dans le brassage allélique

1 – Brassage intrachromosomique

La figure suivante présente un schéma explicatif du rôle du crossing-over.

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Q – Décrivez ce phénomène, et déduisez sont rôle dans le brassage allélique.

R – Dans des cellules en prophase I de la méiose, les chromosomes homologues sont étroitement appariés (leurs chromatides s’enchevêtrent et forment des chiasmas). Au niveau des chiasmas, des échanges de fragments de chromatides peuvent se produire entre chromosomes homologues (crossing-over). De nouvelles combinaisons d’allèles apparaissent alors sur les chromatides remaniées, c’est le brassage intrachromosomique.

Exemple : On considère 2 gènes dialléliques (A, a) et (B, b) portés sur le même chromosome.

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2 – Brassage interchromosomique

Le schéma suivant montre une cellule diploïde (2n=4) au cours de la méiose.

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Q – Interprétez les résultats obtenus.

R – Lors de l’anaphase I de la méiose, chaque chromosome d’une paire de chromosomes homologues peut migrer aléatoirement et de façon indépendante vers l’un des deux pôles de la cellule. Il y a ainsi un brassage des chromosomes homologues dans les cellules filles : on parle de brassage interchromosomique.

Pour 2 paires de chromosomes on obtient 4 types types de gamète équiprobables. Ainsi, le brassage interchromosomique de n paires de chromosomes homologues conduit à 2n génotypes de gamètes différents (223 combinaisons chez l’Homme).

Remarque : les deux brassages s’ajoutent, en effet le brassage interchromosomique s’exerce sur des chromosomes remaniés au préalable par le brassage intrachromosomique ce qui aboutit à la formation de gamètes d’une diversité potentiellement infinie.

IV – Rôle de la fécondation dans la diversité génétique

La figure suivante montre un exemple simplifié qui illustre le rôle de la fécondation dans la diversité génétique.

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Q – Complétez le schéma, et déduisez le rôle de la fécondation.

R – Au moment de la fécondation, la rencontre aléatoire entre les gamètes mâle et femelle, produits lors de la méiose, engendre de nouvelles combinaisons alléliques dans le zygote, conduisant à des phénotypes nouveaux. On dit que la fécondation amplifie le brassage génétique.


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